16 février 2008

Bercée dans mes songes
Comme un conte lunaire
Sous la fonte d’adages

Noircie par l'encre chavirée.

Mes phrases sans air
Une robe ondulante
Les phases s’enserrent

Autour de la grande bleutée.

Ma bleutée

Toute île à son cœur
Se plait aux caresses
Celles qu’elle effleure
Contre mes faiblesses.

Sous la jetée

L’onde parle au silence
Et mon corps sous-marin
Glisse dans son absence
Sur la bise du matin.

1 commentaire:

Yoodje a dit…

C'était celui-ci dont je parlais samedi soir : j'ai beaucoup aimé ce poème.