04 mai 2007

Ecriture automatique

Les allures débordantes de ces herbes folles ravissent les errances nerveuses des fourmis.
Elles semblent projeter toute la violence d’un vent contraire sur la terre battue d’avance par la cohorte de cloportes. Les sentiers tracés des soldats pulvérisent toutes les illusions d’une autoroute par les sillons parfaitement dessinés. Les stratiomes écrasent de leur résistance des rhinocéros qui copulent.

A la lisière des talus, mes horizons larges et ouverts, étouffés par les clairières nettes.
Au détour d’une écorce tombante, mes volontés irisées, arrachées par les chenilles naissantes.

A l’affront de ce monde minuscule, mes couleurs unies de mon ciel azur flou, massacré par le vol des coccinelles.

03 mai 2007

Traces

Tes pas restaient, mais t'es pas restée.

Réalité n'est plus d'une fois,
Encore là
La rencontre me l'a dit déjà,
Ne plie pas
C'est une époque, un jeu de lois,
N’oublie pas
Un conte de faits sorti des rois,

T’es pas restée, mais tes pas restaient...