Vires-tu elle...

J’assume mes états d'âme comme des pétales de rose se prenant pour des nénuphars, courantes sur une eau douce, emportées par toi la fille florale ; que mon souffle respire, que ma peine laisse partir, que ma vie sait jaillir jusqu'aux papillons sans elle, volent jusqu'aux papilles sans ailes.
Les relations humaines parfois sont dans le droit, d'autres fois dans le vrai.
Restons donc fantasmes, et fantômes puisque tel est ton désir, celui qui fait naître la raison, celui où n’être n’est qu’images, celui qui écoute en silence.
Restons donc hors vie, ne partageons plus que les chasses aux papillons, éphémères et jolis. Croisons nous les posts, décroisons nous les regards, postons nous sur nos croisées, gardons nous hors émoi.

LSD

Le jeu d’aphonie
S’empale sur les flots
De ces sombres pensées.
Les trop bruyants reflets
S’emballent sur l’écho
Du feu enhardi

Fantasme

Insondable rêve errance
Irrévérencieux sons des sens
Aisance immorale
Mots râlés mémorables

Sonorité sexuelle
Sensualité sérielle
C’est sur elle l’écho
Les codes des mœurs sots

Morceaux écoutables des pires,
Des si basses résonnantes
Irraisons tonitruantes
Tu hantes mes désirs

Assauts censurés
Césures assurées
Ces sens sous acide
Sans cesse se décident